En hommage à Philippe Poirier récemment disparu, webSYNradio rediffuse le programme qu’il avait proposé en 2011, Un certain sentiment de la voix, avec trois de ses compositions entremêlés des sons de David Garland, Christopher Hobbs, Carlos Gardel, Philip Glass, Elvis Presley, Isidore Isou, Eric Satie, kristin Oppenheim, Sonic Youth, David Toop, Morton Feldman, Brooks Williams, Dariush Dolat-Shahi, Marcel Broodthaers.
En streaming tous les soirs à 20h dès le jeudi 15/05.
Rendez-vous at webSYNradio to listen to PHILIPPE POIRIER’s program.
Un certain sentiment de la voix
Les morceaux choisis (pas tous) suivent un certain sentiment de la voix. Celle-ci s’exprime ici parfois de façon affirmée, parfois à peine incarnée, chantant ou parlant. Ces voix évoquent, à leur manière, le fameux texte où Roland Barthes rapporte les propos de Panzera, son maître de chant, faisant la distinction entre l’articulation et la prononciation. Avec l’articulation, dit Barthes, « la langue se met en avant, elle est le fâcheux, le casse-pieds de la musique ; dans l’art de la prononciation au contraire (celui de Panzera), c’est la musique qui vient dans la langue et retrouve ce qu’il y a en elle de musical, d’amoureux.
Philippe Poirier.
Après une longue pratique de la musique improvisée, Philippe Poirier a fait partie, dès sa création en 1986, du groupe de rock Kat Onoma.Depuis 1997, ses activités réunissent textes, musiques et images, prenant des formes diverses telles que concerts, performances, films, scénographies.
« Il était l’élégance et la gentillesse faites homme… »
Dominique A
Philippe POIRIER – Un certain sentiment de la voix
Playlist de Philippe Poirier pour webSYNradio avec trois de ses compositions entremêlés des sons de David Garland, Christopher Hobbs, Carlos Gardel, Philip Glass, Elvis Presley, Isidore Isou, Eric Satie, kristin Oppenheim, Sonic Youth, David Toop, Morton Feldman, Brooks Williams, Dariush Dolat-Shahi, Marcel Broodthaers. Les morceaux choisis (pas tous) suivent un certain sentiment de la voix. Celle-ci s’exprime ici parfois de façon affirmée, parfois à peine incarnée, chantant ou parlant, d’un lieu où tous les mots ont été dits. Ces voix évoquent, à leur manière, le fameux texte où Roland Barthes rapporte les propos de Panzera, son maître de chant, faisant la distinction entre l’articulation et la prononciation. Avec l’articulation, dit Barthes, « la langue se met en avant, elle est le fâcheux, le casse-pieds de la musique ; dans l’art de la prononciation au contraire (celui de Panzera), c’est la musique qui vient dans la langue et retrouve ce qu’il y a en elle de musical, d’amoureux.